One Piece - Jdr
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 Âto, ou le mal sans passé.

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2 participants
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Âto
Admin
Âto


Messages : 21
Date d'inscription : 27/05/2011

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MessageSujet: Âto, ou le mal sans passé.   Âto, ou le mal sans passé. Icon_minitimeSam 28 Mai - 21:43

Présentation du jour IRL:


Nom:/
Prénom:/
Âge:/
Sexe:/
Mangas préférés: One Piece Naruto
Ce qui t'as poussé à venir/comment tu as trouvé le forum: Co-fondateur avec Elya
Le personnage que tu préfère dans One Piece:Oulah. Euh... x)
tes expériences en RP/JDR:Plusieurs forums, dont un que j'ai créé
Autres: GOD HATES US ALL \o/



Présentation du personnage:



Nom et prénom, voir surnom: Âto. N'a pas de nom, et est surnommé le Hells' fire.

Âge:Ne sait plus très bien. Environ 30 ans.

Race (humain, homme poisson, ange, géant, cyborg...):Humain.

Faction:Pirate

Psychologie (Bon/mauvais/neutre ou chaotique/loyal...):Mauvais/chaotique

Métier/spécialité, optionnel:Assassinat

Pouvoir demandé (FDD/sabre d'exception/Rokushiki...):
Mera Mera no Mi: (logia du feu) Permet de créer et devenir du feu.


But de la vie du personnage:Dominer le monde pour mieux le mettre à feu et à sang.


Description physique : Si on ne le connaît pas, Âto, n’est qu’un personnage sans importance, il ne retient aucunement l’attention, à l’exception de sa stature quelque peu hors-norme, puisqu’il mesure deux mètres et Sept centimètres virgule quatre pour quatre-vingt-kilos, sa musculature impressionnante qui en découle est camouflée par une veste en cuir assez ample, mais toutefois quiconque de censé et plus petit que lui n’oseraient pas lui chercher des crosses ; ainsi que de sa chevelure blanche mi- longue qui se fait coiffer par la nuit, cela peut lui donner un air assez flemmard. Malgré un air assez jeune, ses traits paraissent adulte ; ce que les gens justifieront très certainement par de la maturité, ou une confrontation à des horreurs dès son plus jeune âge. Autant dire qu’on se retourne sur son passage.

Mais ces détails extérieurs se confrontent à une réalité toute autre, puisqu’en plus, il y en a encore une impressionnante foule à décrire.

Pour une raison des plus mystérieuses, ses yeux sont de la même couleur que ses cheveux, alors que pourtant sa vision est parfaite. Cependant, cette blancheur quasi-omniprésente sur son visage semble être plutôt un atout, car certains passants constatent avec irritation que leur femme ou petite amie restaient sidéré devant son regard glacial et perturbant, qui ne trahit absolument aucune émotion, et qui pourtant se dévoile lorsqu’il vous parle. Ces étranges globes oculaires lui donnent presque un air rêveur en totale abstraction avec son expression générale neutre, qui laisse sa fine bouche aussi plate que ses sourcils dans les mêmes tons que, trahissant peut-être son âge avancé de la trentaine d’année, même si son visage paraît plus juvénile, ce qui sème le doute chez les personnes ne le connaissant pas personnellement. Pour conclure, cette fabuleuse face peu ordinaire pourrait lui servir à berner la population.

En restant un peu sur le visage, nous allons noter des choses intéressantes sur son expression. Du fait de sa neutralité quasi-permanente, qui nous habitue à ses traits peu communs ; les autres combinaisons d’émotions en sont d’autant plus dérangeantes, même pour un naturel sourire, qui pourrait paraître pour un rictus machiavélique. La plupart des gens peuvent donc penser qu’il est donc comédien, même si ce n’est pas le cas. Si l’on poursuit sur les expressions, il est nécessaire de rajouter qu’elle est changeante, et que, suivant l’état émotionnel de notre personnage, elle passera du coq à l’âne de manière encore plus ou moins impressionnante que la normale, déjà perturbante chez Âto.

Ses cheveux mal coiffés se constituent de raides mèches blanches qui tombent sur sa nuque sont pourtant un attrait physique que les femmes semblent apprécier. Il n’accorde d’ailleurs aucune importance, ni à sa chevelure pour le moins anormale, ni à ces dernières qui s’émerveillent devant ses inhabituels traits. Il possède un Trouble Impulsif-Compulsif (TIC) lié à sa chevelure d’une couleur arctique : il en prend une mèche de ses deux doigts, et l’étire comme s’il la lissait, en recommençant indéfiniment. Aussi, il possède une cicatrice sur le cuir chevelu, dissimulée par les racines, mais qu’on peut remarquer en étirant les mèches et en contemplant attentivement, comme pourrait le faire un coiffeur, cependant, il n’a jamais eu (aussi loin qu’il se souvienne) recours aux services d’une telle personne.

Le teint de sa peau n’est pas aussi glaçant que la couleur de ses yeux, cheveux, et sourcils, mais il est toutefois d’une clarté surprenante également, ce qui laisse deviner qu’il vit, a vécu dans un endroit isolé, très peu éclairé par le soleil ; ou bien qu’il ne sorte peut-être pratiquement pas de sa demeure s’il en possède une, ce qui semble déroutant puisqu’il se promène souvent pour vaguer à diverses occupations qu’on ne peut expliquer ici.

Son style vestimentaire peut paraître sobre, et c’est pour une fois une véritable impression que les passants peuvent avoir sur lui, car en effet, Âto n’est pas un passionné de la mode, il tente tant bien que mal de s’habiller d’une façon correcte, ce qu’il réussit bien heureusement. Ce dernier revêt un pantalon de toile coupé de la façon la plus droite possible afin de ne pas mouler sa musculature, car il trouve que « ça fait pédé » ; accompagné de chaussures crocodile, vous savez celles des hommes d’affaires qui ont un très léger talon et qui remontent tout aussi légèrement vers le haut. En remontant, on constate une chemise blanche soigneusement boutonnée en laissant toutefois le bouton en dessous du col ouvert, afin de s’aérer et surtout de ne pas s’étrangler car il trouve difficilement des vêtements dans ses mensurations. A cela s’ajoute parfois un gros veston de cuir, en opposition totale avec la « classe » qu’il peut avoir sans, mais l’œil s’y habitue généralement vite, et le résultat est en fait plus beau que les dernières tendances selon lui.

Il possède une démarche calme, assez lente afin de bien observer l’environnement dans lequel il se trouve, mais personne ne doute de ces capacités en course de vitesse. Aussi, il a la fâcheuse habitude de mettre ses mains dans ses poches en marchant, car ses bras lui tirent légèrement les épaules, et on le lui reproche souvent car cette sale manie gâcherait l’image qu’il donne de lui selon certaines personnes qu’il croise souvent dans les rues. Bien entendu, il ne tient pas compte de ces remarques car il ne connaît pas ces personnes, mais s’il veut pouvoir jouer des tours à la noblesse, il doit corriger ce petit défaut de tenue qui dérange la haute société. En revanche, il possède une vraie sale manie qui dérange beaucoup de personnes : il ne peut s’empêcher de craquer ses doigts dès qu’il le peut, et sans aucune discrétion, ce qui produit parfois brise des silences de façon assez dégoûtante, mais le peu de personne qu’il connaît ne lui reprochent aucunement cette réelle mauvaise habitude qui dans le futur lui provoquera absolument sans aucun doute de l’arthrose, mais il se fiche des conséquences qui peuvent arriver à son corps dans quelque domaine que ce soit.



Description mentale : Malgré un air assez mystérieux souligné par l’évidente rareté de ses traits, ainsi que par son inhabituelle façon de s’habiller, Âto semble être quelqu’un de bon, puisque personne n’a jamais entendu que quelqu’un avait déjà eu un quelconque problème avec ce dernier, mais toutefois, son imposante stature combinée au nombre limité d’amis qu’il possède fait penser qu’il est fortement timide et rustre. Cependant, il est écrit sur son front que notre jeune trentenaire cache bel et bien son jeu, mais tout le monde sait pertinemment que cerner celui-ci n’est pas chose aisée, mais ils restent accrochés à l’image qu’il reflète: timide rustre, bon, MAIS autre chose encore.

Ces personnes ne se trompent pas, il faut posséder une grande subtilité d’esprit pour cerner le personnage, mais sa personnalité ne correspond aucunement avec ceux que les passants déduisent avec l’image qu’il donne de lui.

Pour commencer, nous allons tout de suite faire tomber le masque : Âto est très, très loin de la bonté. Il est mauvais jusqu’aux abysses de son âme, mais le cache, non seulement pour que personne ne le découvre, mais également pour pouvoir berner à foison la personne qu’il souhaite. En effet, il est extrêmement froid et calculateur, et ne recule devant absolument rien pour parvenir à ses machiavéliques fins, allant jusqu’à tuer et torturer, les pires choses infligeables à un être vivant. Dépourvu totalement de scrupule, il prévoit ses réactions avant même qu’une conversation commence, en parant à presque toutes les probabilités de propos chez son interlocuteur ; et contrôle du mieux qu’il peut ses émotions, en laissant toujours planer le doute sur sa franchise, ce qui rassure et à la fois déstabilise la personne avec qui il parle, car trop de perfections sèmeraient le doute chez une personne possédant au moins un neurone perspicace dans leur immensité cérébrale plus ou moins vide.

Ensuite, il est également loin d’être un rustre sans cervelle. Son intelligence quelque peu mégalomane vient de vous être décrite, mais sa musculature est en réalité due à un perfectionnisme presque sans limites, qui l’a poussé à exclure le moindre défaut de son corps en s’entraînant sans relâche depuis son réveil. Aussi, sa pseudo-timidité n’est également qu’une preuve de son affreuse minutie à choisir ses proies, toujours aussi liée à son ambition calculatrice aussi illimitée que son perfectionnisme ; pour maîtriser le monde entier, il veut y aller lentement, en n’omettant aucun détail afin d’être sûr d’y parvenir, car la défaite insupporterait notre personnage, se croyant bien évidemment supérieur à tous les êtres humains existants dont l’intelligence et l’ambition sont en général plusieurs niveaux en dessous du sien.

Il n’a aucune notion d’honneur ou quoi que ce soit d’autre : même en tant que pirate agissant seul, son objectif est à atteindre, peu importe la manière dont il y parvient, l’essentiel étant d’atteindre ledit objectif. Par ailleurs, il trouve que les pirates « loyaux » n’en sont pas vraiment puisqu’en étant hors-la-loi, on est censé être fourbe dès le départ et ne reculer devant aucun sacrifice pour satisfaire son ambition, quelle qu’elle soit. Aussi, pour terminer avec les pirates l’énervant, ceux qui croient en le destin et la chance : ceux-ci le répugnent, car, en mettant son intelligence à exécution, on peut changer la situation qui nous était prédestinée, absolument à tout moment. Cependant il apprécie plus que tout la valeur d’un combat, qui détermine qui est le plus fort, loyalement ou déloyalement, l’important est de gagner.

Cependant, sa mentalité ambitieuse, perfectionniste, ne supportant en aucun cas la défaite a ses origines, qui se trouvent dans un trouble de mémoire : une amnésie totale de la mémoire. Il avait oublié tout souvenir, un beau matin. Ce fut à partir de là qu’il voulut prendre sa revanche sur le monde entier en devenant un pirate sans pitié. Il voue une haine absolument totale à tout ce qui ne peut lui permettre de dominer le monde ; et son rêve le plus secret dont il n’a jamais parlé à personne est de retrouver un jour la mémoire. En attendant, il se perfectionne sans cesse pour atteindre l’ambition bien plus que démesurée que son égo lui a jadis imposée.

Outre ces sombres facette de sa personnalité provoquées par un trouble de la mémoire, il a quelques passions qu’il s’est trouvées et auxquelles il accorde énormément d’importance : l’une d’elles est la documentation quelconque sur les légendes qui parcourent les mers. Il est friand de toute rumeur sur un pouvoir terrifiant, sur des créatures mythiques ou bien des hommes de légende, afin de développer la connaissance du monde qu’il souhaite assouvir à sa volonté. Il est également captivé par l’histoire et son fameux siècle disparu qui l’intrigue mais pour une fois hors de ses noirs projets pour le monde entier. Aussi, si quelque chose d’autre l’intéresse, cela relève du miracle, car Âto s’est depuis longtemps déjà renfermé sur soi-même afin d’éviter de se déroger à ses sombres desseins. En clair, il est une personne si calculatrice qu’il cherche à se programmer soi-même pour parvenir à ses fins : son esprit est un véritable programme informatique humain.


Histoire :C’était un beau jour d’été, quand Âto naquit. Le soleil faisait des siennes, et détruisait les cultures tout en déshydratant les gens. Mais ils ne décourageaient pas, croyant toujours qu’un champ pouvait être sauvé. Perpétuant cette illusion, les hommes de la simple bourgade travaillaient corps et âmes dans les rares domaines épargnés. Les femmes se trouvaient calfeutrées dans leur maison, cherchant le frais à chaque instant, pour tenter d’éviter le triste sort qu’a subit le père de notre personnage : La mort de soif. C’était au début de la canicule, quand ce dernier, sûr de lui, partit labourer la terre avec ses deux bœufs, dans un début d’après-midi inhabituellement torride. Quelle surprise cela fût quand on ne le vit pas revenir passé dix-huit-heures, lui qui était un des meilleurs agriculteurs du coin. On attribua ceci à un imprévu durant quelques instants, mais rongée d’inquiétude, son épouse enceinte de quatre mois, accourut au champ essoufflée, et trouva son mari étendu au beau milieu de la terre, sans connaissance, avec ses bêtes. Il ne respirait plus, et son cœur battait autant qu’une pierre. Bouleversée par ce cruel accident, elle fit instaurer de strictes règles au village, comme une interdiction de sortir entre onze et quatorze heures, et l’obligation de prendre avec soi un litre d’eau pour aller travailler au dehors. Mais avec le couvre-feu inversé si l’on peut dire, la population devint noctambule, et il ne fut plus nécessaire de vagabonder avec une bouteille remplie d’eau. Cette canicule ne s’arrêtait pas. Passé l’été, elle se poursuivit. Il était désormais impossible de dormir le jour, tant la chaleur devenait plus importante, ce qui ne laissait que quelques heures de travail agricole nocturne dans l’unique champ restant pour subsister. Certains migrèrent vers une autre île, d’autre moururent. Tout ce qu’on sait, c’est que la population du village passa d’une personne à deux la nuit de la naissance d’Âto. Sa mère l’enfanta dans la douleur, et dans la solitude la plus totale, personne ne pouvant écouter ses lamentations pendant qu’elle créait la vie. Elle pria le ciel de mettre fin à cette souffrance, mais ne se fit pas écouter, et c’est vers les enfers qu’elle adressa sa demande d’arrêter cette douleur. Âto sortit de son ventre peu après ce cri désespéré vers ce mythique endroit mythique, mais ça n’était qu’une coïncidence. « Nuit maudite » disait-elle, rendue folle par l’enfermement dans sa maison ; car en effet, l’enfant semblait être un albinos avec ses cheveux et ses yeux d’une couleur hors normes. Sa peau n’en n’était pas moins claire, mais dans le peu de lucidité qui lui restait, cette dernière ne pouvait pas abandonner le dernier représentant du village détruit par la toute-puissance du soleil.

Sa petite enfance se déroula dans le reste de fraîcheur que possédait originellement la cave, le rez-de-chaussée étant devenu trop chaud à vivre. Ils survécurent pendant cinq ans, en mangeant des rats, buvant l’eau croupie du puits, tout à fait misérablement. Malgré sa blancheur presque totale, il semblait finalement qu’Âto pouvait voir, ce qui émerveilla sa mère dans le malheur. Sans doute pour la dernière fois, puisque son attitude était détestable envers son fils. Elle commentait chacune de ses actions de la façon la plus négative qui soit, ce qui finit par l’agacer le jour de son cinquième anniversaire, où il la tua. Il sortit de la cave pour constater que tout autour de lui, le climat n’était pas l’insupportable chaleur décrite par sa mère. La canicule était finalement terminée. Certes, plus personne ne vivait ici, mais de la luxuriante herbe courait partout autour des restes des habitations. Sa mère lui avait-elle menti ? Se croyant détesté depuis la naissance par celle-ci, il fut pris d’un élan de rage et courut de toutes ses forces, les yeux fermés, tombant à de nombreuses reprises, mais se relevant toujours pour avancer dans une autre direction. Soudain, il ne sentit plus le sol sous ses pieds. Le vide ? La mort ? Cette chute était beaucoup plus longue que les autres, et lorsqu’il ouvrit ses yeux blancs, c’est dans la mer qu’il était. Désespéré, ne sachant pas nager, il se débattit pour remonter à la surface, mais ce ne le fit couler que plus. Avec ses cinq années de vie, qui plus est passées dans une cave, il se demanda si la mort n’était pas la meilleure solution, car sa mère lui avait décrit le monde extérieur quand elle ne le critiquait pas.

Il se réveilla quelques heures après, dans un hamac tanguant. Il conclut qu’il était sur un bateau, et il confirma ses hypothèses en allant sur le pont, sur lequel se trouvait un homme âgé d’une vingtaine d’années de visu, avec des cheveux aussi noirs que les siens étaient blancs, une barbe de trois jours et des yeux verts. Il prit la parole :

-Gamin, comment tu t’es trouvé sous l’eau, à un endroit sans plage ? Me dit pas que t’es tombé de la falaise !
-Malheureusement, je crains que oui. Je me nomme Âto, et ma mère ne m’a jamais, à ma connaissance parlée de mon nom de Famille. Vous m’avez sauvé ?
-Enchanté Âto. Je me nomme Drannoc. Et je t’ai sauvé, en effet, mais si ta tête n’était pas de cette blancheur presque totale, je ne t’aurai pas remarqué, et tu croupirais sous ces mètres cubes d’eau.
-Je vous…
-On va voyager un pt’it bout de temps ensemble, alors moi c’est « tu » s’il te plaît.
-Merci, dit le petit garçon en esquissant un faux sourire.

Toutes ses émotions s’étaient transformées en haine pour la désormais défunte personne qui l’eut engendré, il ne ressentait plus rien du tout envers une quelconque personne. Cachant tant bien que mal cette défaillance émotionnelle, il vagabonda entre les îles avec Dcranno durant plusieurs années, lui faisant croire à un faux-goût du voyage pour prétexter de rester avec lui, afin de ne pas avoir à se débrouiller tout seul. Il vit de nombreuses choses durant, et cela lui forgea une culture sur l’océan en général. En sept ans, il grandit beaucoup, mais conserva absolument les mêmes traits, un air qui faisait plus jeune qu’il ne devrait. Drannoc ne cessait de le taquiner à propos des regards des jeunes filles sur lui et son innocente face d’une blancheur totale. Comme d’habitude, il faisait semblant de ressentir quelque chose. Ce qu’il restait de son cœur était déchiré en d’immondes petits morceaux tournés vers son passé, incapables de tourner la page de sa mère. Pourquoi décrivait-elle le monde desséché alors que dehors il faisait doux et bon de vivre ? Cette question se trouvait sans réponse, et visiblement à jamais puisque cette dernière était désormais morte depuis sept ans. Les années passèrent, et Âto s’avéra être finalement plus grand que les autres enfants de son âge, avec qui il était bizarrement totalement associable. Le jour de son Quinzième anniversaire, une fille qu’il semblait avoir déjà vu en se ravitaillant sur cette île auparavant avec Drannoc eut le courage de lui avouer ses sentiments.

Cette fois-ci, il ne sut pas comment réagir et il était gêné. Il n’avait absolument rien ressenti depuis exactement dix ans, que cela était bizarre ! Cela lui apparaissait comme inconnu, et malheureusement, l’inconnu laisse douteux. Il se mit dès lors à craindre la réaction de la jolie jeune fille blonde aux yeux prunelle, quoi qu’il lui réponde. Ce fut l’émotion qui sema la panique dans l’esprit déjà embrouillé d’Âto. Courant partout dans la ville, à la recherche de l’adolescente, afin de la retrouver avant le départ avec cet enfoiré de Drannoc. Maintenant, il se mettait à haïr son protecteur pour pouvoir la retrouver. Etait-il amoureux ? Cela le mettait hors de lui, de ne pas pouvoir profiter des émotions, dont il avait été si souvent privé depuis près d’une décennie désormais. Il se mit soudain à pleuvoir comme jamais sur les rues. Le jeune Homme en blanc était trempé jusqu’à l’os, lorsqu’une douce voix le questionna :

-Voudrais-tu mon parapluie ?

Il se retourna, heureux comme jamais : elle était derrière lui. Pour la première fois de son existence, il était réellement heureux et sincère. Il se jeta dans ses bras et la serra des siens aussi affectueusement qu’il le pouvait, puis l’embrassa tendrement. Il s’installa en ville en faisant ses adieux à ce connard de Drannoc (il ne sut jamais pourquoi, d’un coup, il ne le dépréciait. Peut-être car il n’a jamais rien réellement ressenti à son égard. ). Les années passèrent, ils vécurent une histoire heureuse et sans problèmes. Quand il eut dix-neuf ans, il l’épousa alors qu’elle était âgée de vingt-trois. Ils eurent un enfant l’année suivante, avec des cheveux aussi blancs que les siens, une peau aussi pâle que la sienne, mais des iris de la couleur de ceux sa chère et tendre. La haine de notre personnage s’était réfugiée dans une partie de son cœur qu’il ne consultait plus, et elle ne demandait qu’à sortir. Pendant un an, ils l’élevèrent du mieux qu’ils pouvaient. Jusqu’à l’accident. Ce terrible incident qui accabla sa compagne.

En effet, un matin, Âto sortait courir pour prendre soin de sa silhouette sculptée. Il était impressionnant, du haut de ses deux mètres. Il connaissait la ville absolument par cœur, vagabondant au hasard, mais il ne pouvait absolument pas prévoir les allées et venues des autres. Une esplanade surmontait une rue inférieure, quelques mètres plus bas. Il courait dessus. Un cheval monté par une personne visiblement pressée fit irruption par une allée perpendiculaire, et percuta notre personnage de plein fouet. Le choc fut si violent qu’il fut projeté dans la rue inférieure, en tombant sur le crâne. Son épouse, ne le voyant pas revenir, s’inquiéta, et reçut un appel la priant de venir au plus vite à l’hôpital le plus proche. Il était dans le coma. Dans son rôle de femme dévouée, elle resta à son chevet, essuyant ses pleurs sur ses draps, lui parlant sans vraiment attendre de réponse… Cette dure épreuve lui sapa le moral, elle ne pouvait plus s’occuper de leur fils, Shproom, un adorable petit garçon qui venait de fêter son premier printemps, c’est donc à une nourrice que cette dernière incomba cette tâche. Ce fut au bout de trois longues semaines de chagrin, de dialogues qui n’en n’étaient pas vraiment, de crises de nerfs, et d’avants goûts d’idées de suicide, que la jeune femme aux cheveux blonds eut le bonheur de voir son époux se réveiller :

-Â… Âto !
-Qui est-ce ? dit l’intéressé, en fronçant visiblement les sourcils, et en adressant un regard plus que terrifiants de ses iris blancs sur son épouse.
-Mais… Qu’est-ce que tu dis ? Questionna-t-elle visiblement inquiète.
Le rétabli sortit de son lit, visiblement haineux de ne rien comprendre. Il menaça de son poing son interlocutrice, qui sanglotait
-QUI EST-CE ÂTO ? ET QUI-ES TU ? Hurlait-il.

Terrorisée, la jeune femme pleurait à chaudes larmes. Ce ne fut qu’une question de secondes avant qu’il ne martèle son visage de brutaux coups de poings, qui devenait rouge, violet, de toutes les couleurs du sang et des bleus possibles. Il l’acheva d’un dernier coup de pied dans la boite crânienne qui sectionna la moelle épinière de sa nuque. Quand il se rendit compte que la vie l’avait quitté, il la claqua par terre et s’échappa par la fenêtre. Il se sentait bizarre, comme haïssant tout le monde. Il ne supportait pas le fait de ne savoir rien. Avait-il vécu ? Avait-il une femme, des enfants ? Était-il né adulte dans ce lit d’hôpital ? Il avait le sentiment de ne pas connaître beaucoup de choses à propos de lui-même, ce qui ne faisait que l’irriter. Il prit un homme d’affaires à part dans la rue, et lui vola ses chaussures, son pantalon et sa chemise. Ensuite, il s’empressa de voler une veste de cuir avant d’embarquer clandestinement dans un navire de la marine, qui était accosté au port.

Il imputa la faute de son absence de quelconque souvenir au monde entier, qu’il allait dominer pour se venger. Du grabuge semblait se faire sur le pont du bateau, mais il ne pouvait se risquer à monter dessus, il resta donc planqué dans l’obscurité de la cale, derrière une massive caisse en bois qui semblait grincer. Soudain, deux marines, un grand et fin, et un autre plus petit mais trapu, pris de panique.

-Comment ont-ils pu savoir qu’on transportait un colis au service du colonel ?
-On s’en fou ! Planque le-là, comme ça même si on se fait battre par ces foutus révolutionnaires, ils n’auront pas l’idée de fouiller dans cette cale miteuse et moisie !
-T’as raison !
Il jeta un petit coffret sur le plancher, qui fit quelques rebonds avant d’arrêter sa course pile aux pieds d’Âto.
-Allez, on y retourne !

Les deux énergumènes remontèrent, et Malgré l’obscurité, notre personnage ne put s’empêcher d’ouvrir le minuscule coffre à ses pieds. A l’intérieur s’y trouvait, d’après le peu de vision qu’il pouvait avoir en ce moment, un fruit bizarroïde tout blanc. Il s’empressa de croquer dedans, puis l’avala, mais le goût était totalement neutre. Il y regoûta, mais cette fois-ci, le goût était à vomir. Il recracha le tout, et lâcha violemment ce qui restait du fruit par terre. Il n’y avait plus de mouvement sur le pont. Il entrebâilla la trappe de la cale, risquant un oeil, pour constater que le sol était jonché par des corps de soldats. Le navire voguait vers le plein sud. Il monta sur le pont, mais tomba à la renverse. Le bateau avait heurté les côtes d’une île. Âto s’y aventura, et découvrit une petite ville, ou il mentit d’ores et déjà en affirmant venir du nord .Il s’y installa, et vécut seul, perpétuant entraînements, meurtres, et les embobinages de personnes.



Un exemple de RP, pour connaître la qualité des votre:

Âto marchait dans les affreusement grises rues pavées de la ville, par un horrible temps pluvieux. Pas un chat ne se risquait dehors, seuls les rats crasseux sortaient des égouts pour ne pas se faire noyer par le temps diluvien. Trempé jusqu'à l'os, il se dirigeait vers un bar de la ville, pour faire d'une pierre deux coups : non seulement il allait entendre ce qu'on racontait quant à l'auteur du dernier meurtre (qui n'était naturellement personne d'autre que lui), mais aussi tout et n'importe quoi, le ragot des ragots, le tuyau des tuyau, bref, toutes les infos utiles ou pas, qui serviraient ou non à répandre la terreur. Après quelques minutes de marche, sa veste en cuir toute mouillée, il entra. Le vacarme des personnes festoyant ici, des ivres dansant sur la table, et des fermiers chantant grossièrement lui bombardait les tympans, et il s'assit rapidement face au comptoir. Commandant la bière la moins onéreuse possible, il écoutait attentivement toutes les discussions. Pour l'instant, aucune information sérieuse ne circulait, car il faut le reconnaître, en début de soirée, on n'est pas très ivre...

Toutefois, après avoir vidé deux choppes en une heure et demie, Âto perçut qu'un Gros Homme assez barbu parlait à un homologue non moins svelte, mais avec un visage plus gâté par la nature que son interlocuteur, desdits meurtres que notre personnage avait commis. Faisant mine de s'endormir sous l'effet de l'alcool, il focalisa absolument toute son attention sur leur conversation pas tellement si discrète:
-N'empêche que ça m'fait peur, à moué, d'toutes ces conneries...
-Boah, Moi, j'vais t'dire c'qui s'passe! Hips! Le truc, c'est que le meurtrier habite forcément pas ici, sinon, il aurait craqué. Dans c'teu foutue ville, ici, personne n'est psychopathe. Même l'albinos zarbe' qu'est autiste. Il est gentil, il communique juste pas.
-'Fin j'vois pas pourquoi tu dérives de sujet. On l'sait tous qu'il est gentil c'gamin!
Le jeune homme n'en écouta pas plus. Il était très, très loin d'être soupçonné, et cela avait suffi à satisfaire sa soirée. Conforté dans l'idée qu'il pouvait comme tous les jours, continuer à tuer, il se questionna sur l'inévitable future prise du pouvoir de cette misérable île. *Mmh. Il faudra que je m’y attèle un de ces quatre. Mais continuons de terroriser ces misérables gens, j’adore ça….*. Il fit mine de tituber pour aller aux toilettes, et y satisfit sa vessie, qui en avait grand besoin, avec plusieurs choppes de bière. Il sortit du bar, et constata que la pluie venait de cesser, telle une poussée à la perfection de sa soirée… Riant macabrement, il retourna chez lui, car il allait choisir sa future proie…

De retour dans son petit appartement, il s’assit dans son luxueux fauteuil en cuir afin de mieux réfléchir aux visages qu’il avait en tête. Il fit une sélection des futures victimes, les classant par difficulté sur une échelle 1 à 10, prenant en compte la facilité du meurtre ; et si les preuves étaient facile à dissiper, voire même si l’on pouvait brouiller de fausses pistes. Il se servit un café, dans un rictus. Dans cette seconde moitié de nuit, c’était une personne du neuvième échelon qu’il projetait de tuer…

[C'est vraiment petit, mais ça me pesait d'écrire plus avec mes descriptions et tout....]


Dernière édition par Âto le Dim 29 Mai - 10:46, édité 2 fois
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Elya Paradise
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MessageSujet: Re: Âto, ou le mal sans passé.   Âto, ou le mal sans passé. Icon_minitimeSam 28 Mai - 21:49

1ère validation
Attention au Grosbillisme avec le Mera Mera Wink
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Âto
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MessageSujet: Re: Âto, ou le mal sans passé.   Âto, ou le mal sans passé. Icon_minitimeDim 29 Mai - 9:47

ça n'est pas plus Gros bill qu'un logia plus du Haki dès la présentation Razz .


Bref je me valide, au niveau 1.3.
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MessageSujet: Re: Âto, ou le mal sans passé.   Âto, ou le mal sans passé. Icon_minitime

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Âto, ou le mal sans passé.
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